L’écoconduite s’inscrit dans une philosophie globale de respect de l’environnement, des autres et de soi, en adaptation avec les véhicules actuels (en effet, la plupart des conducteurs se réfèrent à des critères obsolètes pour l’utilisation de leur moteur).
Inspirée au départ par les cyclistes citadins, désireux d’obtenir le meilleur rendement (le plus de distance avec le moins d’effort) en limitant les excès de transpiration, les crises du pétrole ont inspiré des automobilistes qui ont adopté ses techniques.
Le réchauffement climatique est venu rajouter une motivation supplémentaire à l’application des principes de l’écoconduite.
En termes de réduction de consommation de carburant et d’émission de polluants, elle permet des gains de 20 à 25 % en moyenne. Certains conducteurs « énergivores » parviennent à des gains de 40 % !
Cerise sur le gâteau, les pays qui ont initié la pratique de l’écoconduite depuis plusieurs années (comme le Canada ou la Suisse) ont constaté un risque d’accident diminué de 20 à 40 % pour les écoconducteurs.
L’écoconduite est une méthode très complète qui met en avant des notions aussi diverses que :
- L’ergonomie (la position du corps, la prévention des troubles)
- L’anticipation (l’attention aux autres, la communication)
- Le covoiturage et le choix raisonné du mode de transport
- L’usage rationnel du véhicule, la conduite dépassionnée et apaisée.