Venu des Pays-Bas (un des meilleurs pays d’Europe en sécurité routière) et né dans les années 80, le concept de zone de rencontre a atteint la France il y a moins de 10 ans. Comme à peu près chaque nouveauté, il y a eu quelques polémiques, mais le dispositif a fait ses preuves.
A compter du 1er octobre 2014, la Ville de Carpentras va vivre cette mutation: transformer le centre-ville en zone de rencontre. Ci-dessous, le flyer qui explique l’essentiel des règles propres à ce type de zone.
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Il suffirait d’ajouter que le stationnement n’est autorisé que sur les places signalées à cet effet et l’explication est complète.
Principes et exemples
Pour qu’elle soit efficace, la zone de rencontre doit être explicite : tout usager qui y pénètre perçoit le changement de l’environnement. Voici par exemple une des entrées de la zone à Blois.
Il est conseillé de jouer sur les couleurs des revêtements, le mobilier urbain, les trottoirs…
Autre exemple avec Castelnau-le-Lez.
Avant
Après
Le principal est que l’usager d’un véhicule motorisé soit conscient qu’il n’est plus sur une route, mais dans un espace social dense qu’il doit partager et où il doit faire preuve d’une prudence accrue.
Hélas, déjà, certaines villes se sont doté d’une zone de rencontre low-cost ! Pour limiter les coûts, on ne change ni le revêtement, ni le mobilier, ni le stationnement. Et bien sûr les conducteurs ne perçoivent pas la différence et continuent à rouler aux mêmes vitesses qu’avant… L’inefficacité d’une « fausse » zone de rencontre étant nulle, au bout de quelques temps, un ou plusieurs accidents viennent ternir le tableau, la répression démarre et les esprits s’échauffent.
Bon vent à la nouvelle Zone de Rencontre…