Cela faisait 20 ans que les pays scandinaves avaient chamboulé le domaine de la sécurité routière et de l’enseignement de la conduite en introduisant une philosophie nouvelle fondée sur le constat des limites de l’enseignement traditionnel et sur le besoin d’avancer dans la lutte contre la mortalité routière, notamment celle des jeunes conducteurs.
Les recherches aboutirent en 1999 par la publication du rapport GADGET, mettant en avant une nouvelle matrice d’apprentissage: la matrice GDE. D’éminents chercheurs l’ont décrite beaucoup mieux que je ne saurais le faire. Je vous recommande donc la lecture de cet article de Jean-Pascal Assailly, chercheur à l’Institut Français des Sciences et des Technologies des Transports, de l’Aménagement et des Réseaux (IFSTTAR).
Si on en parle aujourd’hui, c’est que l’actualité des auto-écoles en est affecté: depuis le 1er juillet, le Programme National de Formation à la Conduite est abrogé. Ayant fait son temps, il a été remplacé par le Référentiel pour l’Education à une Mobilité Citoyenne, ou REMC. Ce n’est pas seulement un changement de forme, c’est aussi le fond qui évolue.
Jadis formulée en objectifs, la formation fait désormais appel à des compétences. L’élève apprend à développer la compréhension des apprentissages ainsi que l’auto-évaluation. La sécurité sur la route passe aussi par des usagers qui donnent du sens à ce qu’ils apprennent, qui sont capables d’analyser leur comportement et qui comprennent les enjeux sociétaux des actions individuelles.
Afin d’aider à effectuer la transition pédagogique, je propose une formation :